L'aube mijote ses effluves de lumière
dans un océan d'encre.
Ne pas bouger.
Le soleil roule
avec ses rayons
et cherche l'issue.
Ne plus frapper à la porte.
Le soleil ne manque
aucun rendez-vous
même si personne n'est là.
L'aube épinglé à la fenêtre,
être un feu qui s'ignore
enlacé de fumées,
un papillon de nuit
perdu sur son étoile.
L'aube écarte les bords de l'abîme.
Un lait bleu s'écoule de la blessure.
Boire du vaste, respirer.
Un silence d'oiseau
se pose sur la colline.
Trop de gens dorment encore.
Un nuage emporte
les rêves perdus un à un.
Encore une minute
et il n'y aura plus rien.
L'aube meurt près des fenêtres noires.
C'est très très beau François !
RépondreSupprimerMerci du partage.
Bonne soirée.
Merci François, de me fournir des levers du jour remarquables, et surtout remarqués. Depuis un moment, je suis dehors à ce moment là, pour les vivre....
RépondreSupprimerMerci à vous deux !
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