Au dessus de Chavigny,
des prairies fleuries,
des vaches paisibles,
des bois sauvages
où les arbres
ne sont embêtés
par personne,
un coin perdu,
sans bruit de voiture
avec seulement
l'eau qui chante
et serpente
le long du chemin,
penser au sage
qui s'est éloigné
du monde
non parce qu'il
n'aime plus
ses semblables,
non parce qu'il fuit
et refuse la vie,
mais parce que c'est
ici, au contact
de cette simplicité
qu'il devient lui-même
simple et sans rien à prouver
sans rien à transmettre
que d'être.
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