Parce que j’aime Le soleil répand ses vivants rayons d’or Répand son or et son argent sur la mer.
Parce que j’aime La terre sur son fuseau astral déroule Sa danse qui fait naître l’extase.
Parce que j’aime Les nuages voyagent dans le vent à travers de vastes ciels, Vastes, beaux, bleus et profonds.
Parce que j’aime Le vent souffle dans les voiles blanches, Le vent souffle sur les fleurs, doucement il souffle.
Parce que j’aime Les fougères poussent vertes, verte l’herbe,
Et verts les arbres, en transparences ensoleillés.
Parce que j’aime De l’herbe jaillissent les alouettes Et toutes les feuilles sont pleines d’oiseaux qui chantent.
Parce que j’aime L’air d’été frémit de milliers d’ailes, Par myriades, des yeux pareils aux bijoux brûlent dans la lumière.
Parce que j’aime Les coquillages irisés sur le sable Forment des arabesques aussi insaisissables que la pensée.
Parce que j’aime Une voie invisible traverse le ciel, Qu’empruntent les oiseaux le soleil et la lune Et toutes les étoiles à minuit.
Parce que j’aime Une rivière s’ écoule au long de la nuit.
Parce que j’aime Toute la nuit la rivière coule dans mon sommeil, Cent mille choses dorment au creux de mes bras, C’est ainsi qu’elles veillent, c’est ainsi qu’elles reposent.